MaGrandeEscapade2021... Beaulieu sur Dordogne (Dordogne)
Une journée à se laisser porter par la Dordogne ... l'un de notre plus long déplacement journalier... La règle suivre la Dordogne au plus près, cela nécessite de bien étudier « la vieille carte Michelin » avec l’aide du Gps bien sûr!
C’est par Champagnac via le pont de Vernejoux (Attention hauteur LIMITEE) que nous rejoignons « notre premier coup d’œil » à savoir le Belvédère de Gratte-Bruyère sur la route touristique des ajustants. Cette appellation provient du confluent de la Dordogne et de la Triouzoune, qu’on appelait alors « ajustement »longeant la vallée dans un cadre pittoresque et sauvage…quelques années plus tard, « buisson Futé, lui succédait !
Le Belvédère de Gratte-Bruyère, offre une superbe vue sur le confluent de la Dordogne et de la Sumène ainsi que sur la retenue du barrage de l'Aigle. Attention à ne pas manquer le petit parking situé 300 m avant d’arrivée et ne pas manquer en repartant le Rocher de Louis XVI.
Belvédère de gratte Bruyère sur le route des Ajustants
Et ce n’est qu’un encas…. car après se succède les Ponts des Ajustants et de St Projet. Le premier enjambe la rivière la Triouzoune en une seule travée et le second est un pont suspendu enjambant la Dordogne en une seule travée elle aussi de 195 mètres de portée… pas de panique, ici nous perdons la Dordogne quelques kilomètres pour savourer la forêt du Cantal.
Pont St Projet
Nous ne pensions pas se fait désarçonner par la simple visite d'un barrage hydroélectrique, notamment celui du barrage de l’Aigle, situé sur la commun de Soursac, car chez nous nous avons Vouglans qui est la 3ième retenue de France et Génissiat qui au moment de son inauguration, est le plus important ouvrage d'Europe occidentale lequel contribue au redressement de la France d'après-guerre, son électricité continue encore à alimenter la ville de Paris.
Surnommé "le barrage de la résistance" Sa construction de 1935 à 1945 a été volontairement retardée par l'Organisation de résistance de l'armée du Cantal, durant la 2e guerre mondiale, pour ne pas donner accès à une puissance énergétique supplémentaire à l'occupant.
Situé sur sa rive gauche se trouve le belvédère du barrage, endroit unique grâce à ses terrasses surplombant le barrage et à la richesse de ses explications. Une vue imprenable sur les évacuateurs de crue….prévoir ciré ! A ne pas manquer au pied du barrage, "le site des maquettes" gratuit, construit en même temps que le barrage pour les essais d'ingénierie.
Mais notre COUP CŒUR, est pour le village de Aynes, toujours au pied du barrage. C’est là que les ouvriers du barrage et leurs familles vivaient. L’histoire de ce village est joliment expliquée pour ceux qui veulent en prendre la peine de s’y attarder ! Aujourd’hui, reste les maisons des trente glorieuses, quelles unes sont encore habités par le personnel du barrage… le tout dans un cadre bucolique…
Une des maisons de la cité ouvrières, toutes sur le même modèle.
Place du bourg de Aynes
La base de loisir de Beaulieu sur Dordogne de la Garenne sera notre « spot » du soir, en période estivale mieux vaut se rendre sur l’aire PAYANTE de Beaulieu le long de la Dordogne et proche du centre historique. Au préalable passage au barrage du Chastang et au lac de Feyt. (Aire de Camping Car). Beaulieu ville médiévale, lieu stratégique lors de l’épopée des gabares, il fait bon flâner dans ses ruelles autour de son abbatial St Pierre.
Pronemade sur la gabarre « Adèle et Clarisse », grande barque à fond plat, pour écouter l’histoire des gabariers qui descendaient jusqu’à Libourne en passant par les villages de Beynac et la Roque-Gageac livrer leurs chargements de bois avant de remonter le sel et les denrées en provenance des colonnies.
Sur les recommandations du frangin, nous quittons le temps d'un week-end "notre" Dordogne pour rejoindre la cité Rouge aux toits de lauze...petit indice, elle est le "joyau de la Corrèze.
A suivre....